mercredi 5 mai 2010
Rapport de stage - Marie-Chlöé G. Barrette
Rapport de stage - Stéphane Elie
Rapport de stage - Yzabel Lortie
Dans son écrin de vignes l’entrée de Pauillac, la belle chartreuse de pierre blonde du Château Cordeillan-Bages abrite un hôtel-restaurant de renommée internationale. Dans un décor enchanteur entouré de millions de vignes, Cordeillan-Bages fut sans aucun doute l’endroit rêvé pour réaliser mon stage tant attendu!
Ce magnifique château du XVIIIe siècle abrite un hôtel-restaurent membre da la chaine Relais & Châteaux et récompensé 2 Macarons Michelin. Deux grands chefs français y officient, soient M. Thierry Marx (chef et directeur de l’établissement) et M. Jean-Luc Rocha, (Meilleur Ouvrier de France 2007 et chef des cuisines) qui ont réussi à donner les lettres de noblesse à la table de Cordeillan-Bages. La cuisine proposée est influencée par les voyages en Asie de M. Marx, et par la multitude de produits du sud-ouest. Cette cuisine respecte la tradition des grandes cuisines françaises. Thierry Marx fait parti des chefs français considérés comme avant-gardistes. Il explore volontiers les sentiers d’une cuisine où de nouveaux équipements, des additifs culinaires et de nouvelles techniques transforment les assiettes servies en véritables spectacles éphémères. Cela dit, le goût du produit reste le but ultime de ces cuisiniers qui font vivre de véritables expériences culinaires à leur clientèle.
J’ai réalisé mon stage au poste de pâtisserie. Mes journées commençaient tôt et finissaient très tard. Mais je n’ai pas eu le sentiment de longueur : mon grand désir d’apprendre étant bien là et toujours grandissant!
Après quelques jours, les desserts du menu n’avaient plus de secrets pour moi. J’ai pu mettre en application les nombreux apprentissages acquis durant la formation reçue à l’École Hôtelière de la Capitale. J’ai aussi eu la chance de découvrir de nouvelles méthodes de travail développées par les nouvelles tendances culinaires. Mes tâches consistaient à réaliser la mise en place des desserts servis au restaurant, du chariot de chocolat et des mignardises pour le service aux chambres de l’hôtel. Un moment qui fût fort apprécié pour moi était celui de la préparation des fameux cannelés de Bordeaux, laquelle je maitrise maintenant à la perfection. Bien sûr, des tâches de nettoyage et de ménage se rattachaient à mon poste. J’ai d’ailleurs été grandement séduite par les installations de cuisine ainsi que par leur propreté. J’ai reçu une proposition d’embauche pour l’année prochaine : il se pourrait bien que je me lance de nouveau dans l’aventure pour parfaire mes apprentissages et les mettre à profit pour le développement de la gastronomie québécoise.
J’ai fait de belles rencontres, que ce soit avec le personnel de Cordeillan-Bages ou avec tout simplement les gens du village de Pauillac. J’ai pu m’intégrer à la vie française et en apprécier sa culture. J’ai laissé des gens derrière moi avec lesquels je me suis lié d’amitié et que je préserverai pour longtemps. Ce voyage m’a permis de mieux comprendre les réalités de mon pays face à l’Europe.
En conclusion, je dirai que je suis très fiere d’avoir eu la possibilité de m’impliquer dans un projet aussi ambitieux. Le travail que l’on a du faire pour y arriver a été grandement récompensé. À mon tour, je conseillerai aux futurs élèves de faire les efforts nécessaires pour vivre de telles expériences. Ce stage a été pour moi la confirmation que j’ai bien trouvé ma voie professionnelle et je vais continuer à y évoluer dans le but de faire partie des meilleurs talents du Québec.
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Yzabel Lortie
vendredi 26 mars 2010
L'heure des "au revoir"...
Les deux grands hommes, qui ont vite compris les bienfaits de l'alcool dans les circonstances données, se sont empressés de nous amener dans un café typiquement français, avec les quelques habitués au bar, puis de commander l'apéro, soit le légendaire Ricard. Nous l'aurons appris à nos dépends, il n'es pas bien vu de commander qu'un Ricard; le deuxième a rapidement prit place sur la table. Et voilà, c'est ainsi que nous reprenions, le sourire aux lèvres, le chemin du retour pour le Lycée de Gascogne, pour tout mettre en valise, et quitter Talence.
Nous avons tout d'abord déposé les bagages à Marie-Chloë aux Sources de Caudalie. Elle est restée parmi nous pour le reste du voyage.
Puis ce fût le temps de la longue route jusqu'à Pauillac, au Château Cordeillan Bages, pour y laisser Yzabel et Katy.
Puis c'était mon temps, au Chapon Fin, en plein coeur de la ville de Bordeaux, après un bon moment dans le traffic.
Puis M. Neau et M. Alary sont retournés aux Sources de Caudalie pour y laisser Marie-Chloë.
Quelques brèves discussions ont eu lieu sur internet depuis, mais étant donné que nos congés sont tous différents, il ne sera pas fréquent de se rencontrer et d'échanger sur nos expériences dans chacun de nos établissements.
C'est à suivre...
jeudi 25 mars 2010
Visite guidée des quartiers historiques de Bordeaux
De retour au Lycée, le temps de casser la croûte, la prochaine activité nous attendait déjà : l'histoire de Bordeaux, sous la pluie! Et le temps froid qui l'accompagnait, nous n'en parlons même pas! Mais c'était tout de même très agréable grâce à Claire, une étudiante en tourisme au Lycée de Gascogne, qui nous a préparé une visite très complète et amusante des quartiers historiques de la ville. J'oserais même dire que nous en connaissons plus sur la ville que certains bordelais eux-mêmes! Lorsque fût venu le temps de quitter pour retourner à nos quartiers, nous avons vécu une nouvelle expérience : le traffic bordelais au coeur de la ville. Sans commentaire.
Pour remercier Claire de sa gentillesse et du temps qu'elle nous a accordé, et pour nous présenter 2 des 3 stagiaires en échange, Mégane et Amandine, qui iront au Québec très prochainement, un souper à été organisé par M. Neau et son homologue du Lycée au Cochon Volant. Nous nous sommes gavés comme... des cochons! La qualité de ce qui était servi était exquise, mais la taille des portions faisait presque peur! C'est un bistrot typiquement français qui apprête avec adresse les spécialités locales, mais destinées à des faims gargantuesques! Pensez-y : un établissement qui offre des côtes de boeuf pour une, deux ou trois personnes...
Et question de faire durer le plaisir, une petite sortie en soirée fût amorcée dans un pub irlandais, mais ce fût de courte durée, puisque tout le monde était écrasé par la fatigue et la quantité incroyable de nourriture ingérée par chacun. Ce n'est que partie remise!
mercredi 24 mars 2010
Banquet "Goûter le Québec" chez les bordelais
À 8h15, tout le monde, fidèle à soi-même, était au poste, malgré le décalage qui nous frappait encore. Le temps d'un café, et nous nous déplacions de l'hôtel jusqu'à la cuisine du lycée, encore un peu endormi. Nous avions très peu d'espace pour travailler puisqu'un groupe occupait la cuisine pour un service le midi. Le plan est simple : faire la majeure partie de la mise en place pour qu'aux alentours de 14h00, le groupe du soir qui allait occuper la cuisine nous aide à la terminer. Chef Alary, avec ses propos passionnés, à su capter l'attention du groupe au complet en expliquant longuement et en détails les divers services offerts. Chacun de nous quatre était chef de partie de son propre service; nous avions une petite équipe "à notre service". Ce fut une belle activité d'échange : nous apprenions un nouveau vocabulaire et comment ils travaillaient localement, et nous leur faisions découvrir des produits du Québec avec notre vocabulaire bien à nous. Une fois que tout était terminé, il s'agissait pour chacun de nous de monter une assiette démonstration, sous le regard attentif de nos équipiers, et tout le monde partait en pause.
Tout le monde? Non! Pas nous! 17h00. C'est le temps de rejoindre la photographe et la journaliste pour une prise de photo et quelques questions sur notre présence et notre expérience à Bordeaux. Ensuite, à peine le temps de prendre une douche et de se changer, qu'il fallait être à la salle à manger pour se faire servir... notre repas "Goûter le Québec"!
Au menu :
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Entrées froides
Crabe cake, mayonnaise à la bergamote
Capuccino de pois aux lardons d’esturgeon, espuma de blé d’inde
Bettes marinées aux épices boréales Bavaroise de homard à la verge d’or
Repas principal
Filet de wapiti en robe forestière
Gastrique à l'érable et au thé des bois
Purée de patate bleue aux herbes salées
Banique
Carotte rôtie
Fromage
Grill cheese de Migneron aux pommes et lard fumé
Catsup à l’ancienne
Effilochée d’endive aux canneberges
Dessert
Gâteau aux carottes
Crémeux de fromage de chèvre aux petits fruits sauvages
Beurre de pomme
Tuile au tournesol
Crème glacée aux carottes et citron
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Se faire lancer des fleurs... C'est tout ce qui vient à l'esprit quand nous entendions les gens commenter en bien notre repas, quand nous voyions les autres gens dans la salle se faire servir notre repas et qui semblait grandement l'apprécier, mais surtout, se faire servir, devant soi, une assiette assemblée et cuisinée exactement comment on voulait qu'elle le soit, comme si nous l'avions fait nous même. Ça méritait un petit tour en cuisine et une chaude main d'applaudissement à ce groupe efficace! Un petit échange de contacts suivait : des nouvelles amitiés sont nées!
Le petit tour en ville entre stagiaires pour terminer la soirée n'auras pas été de trop... même si la fatigue s'emparait toujours de nous.
mardi 23 mars 2010
Sains et saufs... en France!
Presque deux mois depuis le dernier post (quelle négligeance), voici des nouvelles de notre groupe de stagiaires!
Tout d'abord, c'était mon premier vol en avion. Mon baptême de l'air quoi! Je n'étais pas du tout nerveux ou peureux, j'étais beaucoup trop curieux pour l'être! Par contre, nous avons eu une attente interminable : il a fallu aux employés de l'aérogare dégivrer les ailes de l'appareil, ce qui a prit un temps considérable. Sinon, le vol s'est très bien passé, et c'est toute qu'une nouvelle expérience! Le plus beau dans toute l'histoire du voyage, c'est que personne du groupe n'a déjà été en Europe, ou ne se rappelle que vaguement, étant plus jeune, y avoir mis les pieds. Après l'atterissage à Paris, nous avons eu un accueil chaleureux de la part de l'OFQJ, plus précidément M. Patrick (que l'on remercie chaudement d'ailleurs!). Grâce à la visite guidée organisée, la découverte de la ville était palpitante : les cultures sont différentes, autant celles gastronomiques et culturelles.
Sans perdre une minute, après avoir déposé nos baggages, nous prenions d'assault le métro parisien, pour faire un tour de ville et visiter quelques adresses qui en valaient le détour. Il y a eu aussi la Tour Eiffel, évidemment. Puis est venu le temps de dîner (souper, comme vous dîtes au Québec) : Le Temps des Cerises, un resto que nous nous rappellerons sûrement toute notre vie, aura plus que comblé nos attentes... et notre faim une fois partie! Nous avons eu un copieux repas, juste assez arrosé, avec beaucoup de rires et de plaisir en compagnie des serveurs haut en couleurs. D'une part, parce que nous avons très mal dormi dans l'avion, et d'une autre part, parce que nous n'avons pas rattrappé le sommeil dû au décalage horaire! Imaginez le groupe de joyeux lurons que nous étions! Le lendemain, après une courte nuit de sommeil, il y a eu la visite de la Cathédrale Notre-Dame, les abords des différents quais qui nous menaient jusqu'au Pont des Arts, pour finalement aboutir dans la cours intérieure du Musée du Louvre, avec ses deux pyramides de verre.
Je constate personnellement que ces activités étaient toutes aussi importantes les unes que les autres pour relâcher, en quelque sorte, la tension qu'il pouvait y avoir entre nous, ou à cause du choc culturel, puisque très bientôt, c'était le grand départ pour Talence, en périphérie de Bordeaux, afin d'y accomplir notre premier devoir gastronomique.